Les populations du Niger sont confrontées à des besoins multiples et complexes. La violence et des déplacements forcés sont aggravés par les défis économiques et l’impact du changement climatique, l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Les risques de protection liés aux conflits restent particulièrement élevés dans les provinces de Tillabéri, Tahoua et Diffa, touchées par les crises du Sahel central et du bassin du lac Tchad. La situation s’est également détériorée à Maradi. Le projet 21 couvre les communautés de l’ensemble de ces provinces depuis 2021.
DESCENDRE
Données du Niger
Mouvement de population au cours du dernier mois
25%
Déplacements secondaires
31%
Les mouvements de population sont principalement liés aux conflits. Le manque de nourriture et d'assistance, ainsi que l'accès aux services sociaux de base ou aux ressources, représentent également un défi majeur et la cause des déplacements. Le pourcentage de mouvements secondaires est en augmentation.
Communautés confrontées à des restrictions de mouvement
23%
Incidents de protection au cours du dernier mois
44%
Près d'une personne sur quatre déclare ne pas se sentir en sécurité au Niger. La majorité des incidents de protection reflète une situation économique précaire exposant les populations au risque de vols, d'extorsions et de pillages. Les agressions, coups et blessures sont également fréquemment signalées.
Les femmes et les filles sont particulièrement exposées aux risques de protection. Les mariages précoces et forcés représentent plus d'un cas sur six de violence basée sur le genre. Les services sont souvent inexistants ou éloignés, et leur accès entravé par des barrières sociales et culturelles.
Les raisons économiques et la distance sont les principales raisons pour lesquelles les enfants ne vont pas à l'école. Les conflits et l'insécurité augmentent encore le taux d'abandon scolaire. 2 fermetures d'écoles sur 3 sont dues à des menaces, des destructions ou des occupations par des groupes armés.
Les déplacements et les restrictions de circulation augmentent la pression sur des ressources déjà très limitées. Les ménages adoptent divers mécanismes pour faire face aux pénuries. Plus de 70 % d'entre eux considèrent le soutien aux activités génératrices de revenus comme une solution à l'insécurité alimentaire.