Le Tchad est confronté à de multiples crises. La province occidentale du Lac, couverte par le Projet 21 depuis 2021, est profondément affectée par le conflit du bassin du lac Tchad. Cela entraîne de graves risques de protection pour les réfugiés nigérians, les Tchadiens déplacés à l’intérieur du pays et les communautés d’accueil. Depuis avril 2023, le Projet 21 suit également la situation des réfugiés soudanais dans l’est du Tchad et, depuis octobre 2023, le P21 a commencé à étendre sa couverture aux provinces du sud.
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Données du Tchad
Mouvement de population au cours du dernier mois
37%
Déplacements primaires
47%
Les mouvements de population primaires et secondaires sont principalement liés aux conflits. Le manque de nourriture et d'assistance, ainsi que les difficultés d'accès aux services sociaux et aux ressources, représentent également des défis majeurs à l'origine de déplacements.
Communautés confrontées à des restrictions de mouvement
46%
Incidents de protection au cours du dernier mois
52%
1 personne sur 4 ne se sent pas en sécurité. La grande majorité des restrictions de mouvement est due aux activités des groupes armés. La moitié des incidents de protection signalés porte atteinte à l'intégrité physique des personnes.
Les risques pour les femmes et les filles sont aggravés par les conflits, les déplacements et l'insécurité alimentaire qui en découlent. 1 ménage sur 4 signale des incidents de violence basée sur le genre. La violence domestique est en augmentation. Le manque d'accès aux services de soutien adéquats est principalement dû à la distance ou à l'absence d'assistance.
La distance est la principale raison pour laquelle les enfants ne vont pas à l'école, suivie par le manque de ressources financières. Les conflits et l'insécurité viennent s'ajouter aux risques de déscolarisation. Les écoles non fonctionnelles ont pour la plupart été fermées ou détruites depuis plusieurs années.
Inquiétudes quant au retour de personnes déplacées
20%
Personnes à besoins spécifiques au sein du ménage
37%
Les conflits et les déplacements de population augmentent la pression sur des ressources déjà très limitées. Les ménages adoptent divers mécanismes pour faire face aux pénuries. Plus de 70% d'entre eux considèrent le soutien aux activités génératrices de revenus comme une solution à l'insécurité alimentaire.